Box RELAIS 800 – Philosophie

Essai pour une Economie de la Paix

 

Box RELAIS 800 est une réflexion sur la mise en place « d’axes rebonds » à partir d’un prérequis, celui qu’une économie sociale et solidaire de la croissance, aussi appelée « économie en partage », est possible. Elle vise à réorienter les exigences libérales des structures qui se globalisent suivant le modèle dit « d’économie partagée » croyant que le marché se construira sur une ressource et une demande décroissantes à normaliser. Dans cet essai, nous verrons qu’une répartition des richesses qui inclut le 0 déchet renouvelable, dépolluant la ressource terrestre et la future exploitation de la ressource cosmique sera un modèle qui contribuera à construire une société humaniste avec une croissance forte et durable, éco-logique et respectueuse de notre nouvel environnement en partage. Les conditions de réussite de ce modèle économique réside dans la confiance et la protection de la créativité de tous les citoyen-ne-s désormais connectés dans notre société mondialisée. Ils sont une ressource inépuisable à l’innovation dans le développement durable, le respect des droits humains et la démocratie à la seule condition de considérer comme un droit absolu et inviolable la préservation de la propriété intellectuelle de chacun-e.

Partie I

L’Economie Sociale et Solidaire

Chacun a une idée sur l’économie sociale et solidaire, aussi appelée ESS. C’est dans l’air du temps. Nombre de mouvements associatifs ou territoriaux s’y engouffrent au même titre que certaines entreprises. Tous les acteurs de décisions sont sur le terrain, la pression des états à vouloir sortir de la crise à tout prix les obligent à aller vers ce qui est présenté comme un nouvel eldorado par les économistes en vogue.

Qu’est-ce que ce concept de l’ESS?

Le portail gouvernemental donne une définition, elle est importante puisqu’elle détermine les paramètres pris en compte par ses organismes de décisions:

« Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.
Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques.
La loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire a été publiée au Journal officiel le 1er août 2014. »
En 1980 est éditée la première Charte d’une économie sociale :

L’humanité en cette fin de siècle affronte une crise de civilisation fondamentale. Celle–ci touche tous les aspects de la vie : les structures économiques et sociales, la cité, la vie politique et culturelle, l’homme lui-même.

Fort de ce constat, les mouvements coopératifs, mutualistes et associatifs proclament leur attachement aux principes fondamentaux qui constituent la Charte de l’ECONOMIE SOCIALE.

Ils ont la volonté dans leur action quotidienne de favoriser la conciliation harmonieuse de la rigueur économique et de l’audace sociale. Pour ce faire, les organismes coopératifs, mutualistes et associatifs rassemblent les hommes responsables et s’efforcent d’introduire ainsi un nouveau type de rapports dans les relations humaines fondé sur les notions de dignité, de liberté et de solidarité.

Article 1 : Les entreprises de l’Economie Sociale fonctionnent de manière démocratique, elles sont constituées de sociétaires solidaires et égaux en devoirs et en droits.

Article 2 : Les sociétaires, consommateurs ou producteurs membres des entreprises de l’Economie Sociale s’engagent librement suivant les formes d’action choisies (coopératives, mutualistes ou associatives), à prendre les responsabilités qui leur incombent en tant que membres à part entière des dites entreprises.

Article 3 : Tous les sociétaires étant au même titre propriétaires des moyens de production, les entreprises de l’Economie Sociale s’efforcent de créer, dans les relations sociales internes, des liens nouveaux par une action permanente de formation et d’information dans la confiance réciproque et la considération.

Article 4 : Les entreprises de l’Economie sociale 
revendiquent l’égalité des chances pour chacune d’elles 
affirment leur droit au développement dans le respect de leur totale liberté d’action.

Article 5 : Les entreprises de l’Economie Sociale se situent dans le cadre d’un régime particulier d’appropriation de distribution ou de répartition des gains . Les excédents d’exercice ne peuvent être utilisés que pour leur croissance et pour rendre un meilleur service aux sociétaires qui en assurent seuls le contrôle.

Article 6 : Les entreprises de l’Economie Sociale s’efforcent par la promotion de la recherche et l’expérimentation permanente dans tous les domaines de l’activité humaine, de participer au développement harmonieux de la société dans une perspective de promotion individuelle et collective.

Article 7 : Les entreprises de l’Economie Sociale proclament que leur finalité est le service de l’homme.

Puis une Charte Européenne :

L’économie sociale représente 8% de l’ensemble des entreprises européennes et 10% de l’emploi total.
Le succès des entreprises de l’économie sociale ne se mesure pas seulement à leurs performances économiques, qui sont toutefois une condition indispensable pour pouvoir réaliser leurs finalités mutualistes et solidaires, mais surtout par leurs apports en termes de solidarité, de cohésion sociale et d’ancrage dans les territoires.

Une façon différente d’entreprendre :

Les organisations de l’économie sociale sont des acteurs économiques et sociaux présents dans tous les secteurs. Elles se caractérisent avant tout par leur finalité et une façon différente d’entreprendre.

L’économie sociale comprend les coopératives, les mutualités, les associations et les fondations. Ces entreprises sont particulièrement actives dans certains domaines comme la protection sociale, les services sociaux, de santé, bancaires, d’assurance, la production agricole, la consommation, le travail associé, l’artisanat, l’habitation, l’approvisionnement, les services de proximité, l’éducation et la formation, ainsi que dans les domaines de la culture, du sport et des loisirs.

Pour répondre aux nouveaux défis d’aujourd’hui (développement durable, désengagement croissant des services publics, insertion sociale, solidarité inter-générationnelle), elles prennent de nouvelles initiatives.

Certaines d’entre elles disposent déjà d’une reconnaissance juridique comme par exemple les entreprises à finalité sociale (Belgique), les coopératives sociales (Italie), les sociétés coopératives d’intérêt collectif (France) etc.

Toutes s’inscrivent dans les objectifs des politiques européennes (sociale, de l’emploi, de l’entreprise et de l’entrepreneuriat, de l’éducation, de la recherche, du développement local et régional, de la RSE, de la gouvernance d’entreprise, etc…) auxquelles elles apportent une contribution active.

Des spécificités fortes :

Les formes juridiques des organismes de l’économie sociale peuvent varier d’un État membre à l’autre. Cependant, ces entreprises se distinguent de celles à capitaux par leurs spécificités liées à des caractéristiques communes, notamment :

– la primauté de la personne et de l’objet social sur le capital
– l’adhésion volontaire et ouverte
-le contrôle démocratique par les membres
-la conjonction des intérêts des membres usagers et de l’intérêt général
-la défense et la mise en œuvre des principes de solidarité et de responsabilité
-l’autonomie de gestion et l’indépendance par rapport aux pouvoirs publics
-l’essentiel des excédents est destiné à la poursuite d’objectifs de développement durable, de l’intérêt des services aux membres et de l’intérêt général

Une réalité incontournable

L’économie sociale :
– se fonde sur le principe de la solidarité et sur l’engagement des personnes dans un processus de citoyenneté active
– est génératrice d’emplois de qualité comme d’une meilleure qualité de vie et propose un cadre adapté aux nouvelles formes d’entreprise et de travail
-joue un rôle important dans le développement local et la cohésion sociale
-est socialement responsable
-est facteur de démocratie
-contribue à la stabilité et au pluralisme des marchés économiques
-répond à des priorités et objectifs stratégiques de l’Union européenne: cohésion sociale, plein emploi et lutte contre la pauvreté, démocratie participative, meilleure gouvernance, développement durable…
L’économie sociale se fonde sur une large base sociale et mène à bien ses activités sous des formes juridiques variées, en faisant preuve de sa compétitivité, de sa capacité de croissance et d’adaptation aux nouveaux défis sociaux et économiques.

Ainsi, elle est une composante fondamentale de la société civile organisée. Elle prend position et rend des avis aux pouvoirs publics sur l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques qui touchent à la vie des citoyens.

L’économie sociale contribue de manière significative à la construction d’une société plurielle plus participative, plus démocratique et plus solidaire.

Elle devient sociale et solidaire en mai 2012. Sans aucun doute, elle permettra aux gouvernements socialistes de parler d’Economie et de Productivité devant des électeurs à qui il faut enseigner qu’il n’est pas honteux de gagner de l’argent avec la production de richesses car sans gain il n’y a pas de partage.

Paradoxalement, c’est un des thèmes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 : Il n’y a pas de honte à « gagner de l’argent ». Toutefois, demeure une grande différence d’interprétation sur ce sujet d’économie. La vision dite « Républicaine » et la vision dite « Démocrate » sont très différentes. Pour la première « elle doit servir l’homme » et pour la dernière, « ‘elle doit servir l’humanité » !

C’est tout l’excellent travail que réussi François Hollande, parler du Parti Socialiste comme d’un grand mouvement politique Social Démocrate Européen. La France sociale change son discours. Il sera au centre du programme du candidat progressiste de la campagne présidentielle de 2017. Sans aucun doute, François Bayrou qui s’est inspiré fortement des dossiers Mittérandiens en partie modelés par Jacques Delors, dans son programme de 2007 et qui fit naître le Mouvement Démocrate, a raté son entrée dans cette mouvance de l’ESS. Alors qu’il est l’annonciateur d’un 21ème siècles radieux, siècle de transitions, qu’il a durant sa campagne développé la marque « made in France » repris sans complexe par Arnaud Montebourg. Il s’est trompé de destin, l’aube n’est belle que pour les Démocrates qui croient en un avenir radieux pour « tous ».

Les penseurs de « gauches » l’ont bien compris. Ceci explique ce déploiement sur tous les territoires, et de façons massives, d’instituts, de collectifs, de capteurs de développements nouveaux ou innovants. Ceux-là mêmes qui devront trouver les canaux et flux libérateurs de croissance créés par une masse laborieuse d’élites apeurées par la grande crise économique de 2008, qui après de longues études se retrouvent confrontés à une errance violente parce qu’inattendue.

L’utilisation d’un espoir de reconstruction de la France passant uniquement par elle, redonne foi en cette gauche dont l’intelligencia espérait tant et dans laquelle elle ne se retrouvait plus. Eux, à qui on avait promis des carrières sans soucis, des revenus élégants et la possibilité de diriger ce peuple d’ »incultes » qui n’attendaient qu’eux pour apprendre, savoir et s’en sortir. Ils se retrouvent assis sur les bancs du pôle emplois, touchant les mêmes subsides que les niveaux IV et pour beaucoup recourant à l’allocation RSA.

……………………………………….(écrits en cours d’écritures et relectures)………………………………………………….ait un réel impact

L’économie est un produit des sciences sociales. L’étude de la production, la répartition, la distribution et la consommation des richesses d’une société (définition du dictionnaire), n’est en fait qu’une évaluation de l’organisation des échanges de biens et de services entre les êtres vivants. Comme toute discipline, elle est soumise à interprétations de ses évolutions. Nous regardons cette science qu’au travers du reflet de l’acuité de chercheurs initiés et de politiciens sous pression.  Sans l’interprétation de l’homme, pas d’économie, science de l’incertitude, qui intègre le hasard comme excuse à son manque de contrôles sur ses sources. 

La théorie du 8.00 campe l’hypothèse qu’il existe un mouvement perpétuel d’échanges d’entités de vie à mort, et ou inversement qui a donné naissance au Big Bang. Il est et le point 0 et le point infini de l’ »axe rebond » à la logique de la vie des univers, galaxies, planètes, terre, faune, flore, etc, soumis aux mêmes règles de fonctionnement, porteurs des mêmes facteurs de développement. Il n’y a donc pas mouvement sans échange. Il n’y a donc pas d’économie sans échange. Il n’y a donc pas de Big Bang sans une vie logique ailleurs.

Si le 8.00 est la règle pour tout, le facteur temporel, autre « axe rebond » joue un rôle essentiel,  séquençant le rythme initial et le rendant perceptible par l’humanité. Entre les premiers hommes qui déplaçaient l’information à pied et internet, nous croyons avoir évoluer, et pourtant nous nous retrouvons dans la même phase d’incertitude que les premiers hommes conscients de leur destin face à l’immensité d’un territoire inconnu et désert, pensaient ils, et qu’il leur restait à exploiter pour comprendre qui nous sommes et d’où nous venons.

Tout ceci pour expliquer que les politiques avec l’aide des économistes ont bâtit de toute pièce l’organisation mondiale des marchés d’échanges, c’est eux qui ont dessiné et construit les courbes en fonction de leurs intuitions. Comme je l’ai indiqué plus haut, ce ne peut être une science exacte car soumise à interprétations. Alors on peut dire que le monde a créé une structure au rythme de l’horloge humaine et non en prenant en compte les expériences que nos astrophysiciens prennent soin de nous expliquer. L’avenir de l’économie passera par la prise en compte des phénomènes inter-galactiques et de leurs organisations comme sources d’éléments complémentaires à la réflexion humaine pour installer la mondialisation dans sa phase post-natale d’un rebond vers les réseaux inter-galactiques.

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L’humain est le seul animal capable d’assumer la mondialisation, ce mouvement initié avant même son apparition. L’idée du Christ est assez perturbante, cet homme montre que le parcours messianique n’est plus possible après lui car la communauté des hommes le refuse, trouvant en cette action une agression qui remonte aux origines de la vie, pourquoi vouloir l’unité des hommes dans cette géographie de la terre qui nous condamne au partage des surfaces qui irrémédiablement rétrécissent par l’augmentation de la densité humaine subissant le processus de la reproduction. Les hommes doivent choisir entre le retour à la vie sauvage ou la mondialisation.

des premiers hommes imaginer, puis d’élaborer « la mondialisation », 

d’auto-critique. Sa vie se bâtit au gré de ses actions et de ses choix spontanés résultants de la « spontanéité » de ses idées. Seule l’organisation de ce mouvement perpétuel de pensées initie la conscience humaine ou collective. Les langages étant des catalyseurs communautaires, facilitateurs de la sociabilisation et de la mise en place de structures sociétales dont la seule alternative possible serait la vie nomade et solitaire que l’on pourrait apparentée à un parcours messianique perpétuel ou d’une errance primitive, interdite de fait, de par la structure figée de notre géographie terrestre et, du processus de reproduction qui augmente la densité humaine irrémédiablement et réduit la probabilité d’un possible retour à la vie sauvage.

Fort de ce constat, il serait présomptueux de croire qu’on a la capacité d’inventer une nouvelle société avec les mêmes outils de fonctionnement. Je crois en l’idée de l’évolution spontanée de type Darwinienne de l’économique, comme de toute autre structure en mutation, dont l’écart de type chromosomique changerait partiellement la physionomie de la structure sans la dénaturer, mais ouvrirait d’inédits horizons qui devront être explorés, analysés ou exploités avant d’être rejetés, comme c’est le cas aujourd’hui, parce que différents ou incompris ou mettant en danger notre économie moribonde qui est soutenue faute d’avoir laisser émerger de nouvelles solutions.

Mouvement altermondialiste


C’est de cette vision d’une humanité imposée que j’ai réalisé que la seule porte de sortie possible face à la crise économique actuelle dû au despotisme intrinsèque à l’humain  était de choisir politiquement la démocratisation des marchés mondiaux. C’est dans l’organisation des nouveaux réseaux économiques spontanés que l’on trouvera des solutions à condition de respecter ce crédo novateur du vouloir servir l’autre comme on oeuvrerait pour la Paix. L’aboutissement de toute réussite économique doit passer par l’évolution dans son intégralité de la société humaine. Ce n’est pas une idée neuve mais une donnée oubliée pourtant inscrite dans l’ossature structurelle de la nature. Elle est source de nouvelles opportunités ou de nouvelles formes entreprenariales. En somme, en croyant qu’il peut y avoir du bon dans l’économie de marché à condition de condamner ses dérives et de sauvegarder ses objectifs de pacification comme valeurs absolues et incontournables à toute évolution des marchés, nous favoriserons le renouveau économique et la sortie de crise.

Même si je peux comprendre que l’on soutien l’économie actuelle avant de trouver des solutions pérennes de remplacement, il faut absolument préparer les masses populaires en leur permettant de comprendre et de croire en ces nouveaux réseaux émergeants qui n’ont pas conscience de l’intérêt qu’ils portent aux marchés mondiaux et qui de ce fait sont en train de se faire harponnés par eux et donc dénaturés en favorisant l’ »uberisation » de la société en présentant de facto cette forme de réseau comme une chance incontournable à la mondialisation, alors qu’elle est une contre-offensive de cette dernière pour stopper la progression de cette nouvelle économie qui ne réalise pas encore toute la puissance qu’elle contient dans ses valises alternatives.

……………… à suivre ……………….

Cette solution, que je vous propose est de croire que « seul l’éveil rend l’humain libre de servir le plus humble ». Elle pourra être enrichi en annexe par vos propres solutions critiques que vous aurez l’amabilité de laisser en commentaires qui pendront en compte votre modèle de fonctionnement et votre degré d’influence sur l’autre et donc de votre capacité à inventer un nouveau monde pour tous.

Après réflexions, je n’ai pas réussi à trouver de différences entre les premières consciences humaines et les nôtres.  Je prend le parti de croire qu’il serait présomptueux de penser que l’humain a la capacité d’imaginer une nouvelle société dans la mesure où il utilise les mêmes outils de réflexions ou de consciences. Cette animal communiquant étant l’un des plus difficiles à contraindre ou à modeler. Celui qui a la capacité de comprendre l’espace universel, qui le rend supérieur à la pensée animale classique

L’humain peut-il inventer un monde nouveau en utilisant les mêmes outils de réflexions ?  L’humain a-t-il la capacité de comprendre de nouvelles formes de créations, d’intelligences, de consciences ou d’approches différentes de la sienne ?  N’attendons-nous pas l’impossible d’une humanité qui ne peut se modifier seule ? Le bonheur est-elle une donnée mécanisable ? Les Robots intelligents de demain, seront-ils notre seule chance de rendre notre monde meilleur ?

On peut affirmer que ce monde nouveau, source d’un bonheur infini, que nous espérons pour tous,  ne correspond à aucune donnée actuelle. Cette vision humaniste du bonheur absolu qu’il soit mystique ou rationnelle, religieux ou politique, céleste ou universel, confirme que si l’humain utilise les mêmes outils de réflexions ne peut trouver de points d’équilibres qui lui proposent de vivre en paix et qui bannit la faim, la guerre et la pollution de son activité quotidienne et donc sociétale.

Cette société innovante, dont on nous parle en permanence, serait une avancée sociale ou un nouvel équilibre entre les marchés mondiaux ?

Et si oui, pouvons-nous choisir qu’elle soit meilleure ?  

L’humain, cet animal complexe, incontournable, créatif… Est-il différent des autres êtres vivants ?

Imaginons, que sur une même ligne de départ se joue une course improbable : on pose un escargot, une tortue, un lapin, et on demande à un ami de venir sur cette même ligne pour participer à cette expérience : tous finiraient par passer la ligne d’arrivée. Certes, il faudra utiliser des astuces différentes, mais il y en a forcément une pour chacun d’entre-eux. Le gastéropode, le reptile, le léporidé ou l’homo sapiens auront des parcours différents.

Ce qui est pétrifiant, c’est que cette course pourrait être organisée uniquement par le seul souhait d’un humain, il est le seul être vivant en capacité de contraindre d’autres vivants. Toute l’horreur de l’humanité se trouve là ; l’humain raisonne, pense qu’il peut obliger un autre vivant à concourir sans se soucier de l’intérêt, des dégâts qu’ils causent. 

Une vieille dame que j’ai rencontré au hasard de ma route, me raconta un fait qu’elle avait vécu quelques dizaines années plus tôt : « un jour que je me promenai dans la campagne, me dit-elle, j’étais jeune et insouciante, je vis un champ à perte de vue sur le bord de la route d’un vert magnifique, parsemé de fleurs naissantes qui ne demandaient qu’à être cueillies. Je ne sais pourquoi je me suis mise à marcher dans la verdure et devant un parterre de fleurs merveilleuses, je me suis allongée à plat ventre de toute ma longueur, le menton sur le sol, les herbes m’arrivaient à la base du nez, mes grands yeux dépassés au-dessus de ces herbes et fleurs en croissance, je me suis découverte géante. Le sourire aux lèvres, je découvris un monde miniature jusque-là ignoré. Plein de petits insectes montaient sur les brindilles, courraient sur le sol rugueux, certains portaient de lourdes charges, d’autres s’amusaient, les fleurs s’étiraient vers le ciel, comme pour se montrer au soleil, je suis restée là des heures, émerveillées de cette vie que je ne connaissais pas. Puis le temps passant, peut-être le son d’une cloche lointaine annonçant l’heure du retour, je me relève d’un coup, et voyant les fleurs écrasées sous mon poids, j’essaye de réparer mon erreur et de les relever, en vain. Aussitôt, je repris ma route jusque chez moi, gardant à l’esprit cette magnifique après-midi. Je pourrais encore dessiner cette prairie, tellement cet univers était merveilleux. Mais je n’oublierais jamais que  l’humain détruit aussi par amour, peut-être même autant que par haine. » Cette jeune femme, au cœur joyeux, n’a pensé qu’à la beauté qu’elle percevait de cette nature naissante et a voulu la regarder de près, en faisant cela, elle l’a détruit tout ce qu’il y avait sous elle quand elle s’est allongée. En se relevant, elle en a pris conscience et ne l’a jamais oublié. L’humain peut détruire par amour.

[—–] à continuer

Mais on peut aussi tirer un enseignement de la course improbable. La conscience est aussi une arme de destruction, elle peut être utilisée pour contraindre d’autres êtres humains. Cette contrainte mentale est-elle moins pire si on fait appel à des sentiments amicaux ou à l’indifférence ?

L’humain raisonne, et pense qu’il peut obliger un autre être vivant à concourir. On pourrait aussi discuter de l’utilisation de la conscience entre êtres humains. Cette contrainte mentale est-elle moins pire si on fait appel aux sentiments ou à l’indifférence. L’innovation, celle qui changerait notre société, serait que de prime abord cette course soit impossible à mettre en place, uniquement parce que, quelque soit l’être pensant, cela lui serait impossible de l’imaginer !

[—–] à continuer

Alors que la source originelle parle d’éternité et de Paix seule état permettant « l’éveil de l’humain, le rendant libre aux services du plus humble ». On a rien écrit de mieux que le texte de la Génèse parlant du réveil d’Adam et Eve découvrant leur nudité : « A ce moment-là, ils connurent le mal et la peur ». Sans nul doute, être conscient rend fragile, car esclave de nos peurs. Cette réflexion a forcé l’analyse sur mon propre mode de fonctionnement; m’obligeant à étudier l’influence de l’autre ou de la mienne et des limites sur nos comportements respectifs. C’est avec effroi que j’ai du admettre que dès ma première seconde de vie j’ai détruit deux gamètes pour exister, me transformant en redoutable prédatrice me nourrissant du sang de ma mère porteuse qui me donnera tout son amour uniquement pour que j’existe. Et jusqu’à l’âge de la sagesse, je ne cesserai de me battre contre ce corps nourricier. Le complexe d’oedipe en est le révélateur, tant que l’on n’a pas dépassé son créateur on est en concurrence. Suivant le niveau de conscience, il faut quelques fois toute une vie, créant souvent des dualités familiales qui divisent les familles pour une lutte de pouvoir qui est souvent naît avant même la conscience de la fratrie. La gestion de la meute, si elle n’est pas analysée par les sages crée ou détruit ce qui était initialement un bassin d’amour.

 Nous sommes des dominateurs avant tout. Rendre le monde différent, c’est admettre notre fragilité, On ne peut contraindre une herbe à devenir autre, un humain oui, parce que ce dernier a conscience de son statut de mortel et qu’il résiste à cette loi universelle, souhaitant être celui qui sera le premier à dépasser les autres dans une quête de l’anniversaire de plus, celui qui après 110 ans, devient une référence planétaire. Nous venons d’inventer la course temporelle, une référence de plus, culpabilisante et donc avilissante. La course à la longue vie n’est pas prête de s’arrêter, qui voudrait mourir jeune ? Bien venu dans le système de la vie à tout prix, cela a commencé tôt et cela ne s’arrête jamais. C’est une source économique intarissable.

L’interactivité, la solidarité et le devoir de mémoire sont des outils de modulation des consciences collectives. Lucide sur cette capacité d’initier un tel processus, j’ai opté pour la force de l’exemple comme outil de changement de masse. L’objectif n’est pas sur un instant, mais sur un futur. Consciente d’être un maillon, un passeur intuitif au changement. Il ne s’agit pas de savoir si on va changer le monde, il s’agit de savoir si on va aider le monde à changer.

J‘ai choisi l’économie comme modèle à cette transformation personnelle. Elle est transposable à tout autre support sociétal à condition d’y réfléchir. Je vous propose d’entrer dans cette dynamique du mouvement partagée.

Partie I

L’Economie de Marchés : un modèle sous dictature

[…. en construction ……]

Je ne sais comment aborder cette vision, je vais pelle-mêle vous livrer ce ressenti. Cette prise de conscience, je la dois à une naissance, celle de ma deuxième fille, lors d’un réveil prématuré sous anesthésie opératoire. C’est à ce moment précis, consciente que cette douleur ne s’arrêterait pas tant que le chirurgien n’aurait pas fini de recoudre que j’ai décidé de trouver une forme de repli intérieure au plus profond de mon être, sûre que mon corps avait la capacité de trouver une option pour compenser cette douleur intense. Très vite je trouve un refuge pour combattre ce déchirement qui me tenaille.  Mon esprit trouve un espace inconnue vivant au plus profond de mon être. Cet état de conscience me permet de voyager au centre de mon corps, la douleur n’existe plus, je traverse les cellules et les atomes, et le temps et j’arrive au milieu d’étoiles, cela ressemble à notre galaxie pour arriver à entendre un nouvel déchirement, Je suis au plus profond de mon être et j’ai l’impression d’être dans l’univers et d’entendre sa naissance. Nous possédons la naissance du monde en nous. Nous sommes l’univers. Il est en nous et nous sommes à son image. Notre corps est une enveloppe destinée à contenir une énergie, tronc commun que nous recevons et transmettons de naissance en naissance sans en avoir conscience et qui raconte l’origine de la vie. Je le crois aujourd’hui, j’ai entendu la naissance du monde, comme le déchirement d’un hymen qui de façon violente aurait expulsé une énergie qui instantanément se serait solidarisée en étoiles créant des micros particules lumineuses, puis notre monde.

J’ai mis des années à croire celà. J’ai toujours compris que c’était exceptionnel. Mais à qui en parler sans être désignée ?

Sous l’effet des attractions différenciés et dualistes par l’entrée dans ce nouvel univers les énergies ont créés de micro-seismes qui par introspection ou divergence ont créé des corpus interstéllaires fondement de notre société qui ne peut exister sans regrouper, mutualiser ou diviser les entités.

L’exemple est montré comme un modèle d’innovation.  Pourtant il est un reflet soit parfait ou déformé d’un précédent. Le texte de l’homme à l’image de Dieu m’a toujours interpellé. Si cet adage est vrai, alors Dieu est à l’image de l’homme. Si c’est faux, alors l’image est un reflet modulable en fonction du prisme utilisé. Si l’outils de transposition est pur, alors le modèle est identique. Ce qui appuierait la théorie de Darwin, notre univers est un exemple de divergences, la première division cellulaire est une réplique darwinienne elle est l’exception qui confirme la règle, le prisme dérégulé ouvre à l’erreur et crée une innovation, elle porte en elle un tronc commun et offre une nouveauté qui confronté à l’univers s’y intègre ou meurt.

Par extension la naissance de notre univers serait un exemple modulé également. Son étude nous donne une forte probabilité de l’existent du modèle et l’assurance que le reflet n’est pas fidèle et ouvre les portes à tous les fantasmes nécessaires à l’homme pour continuer à croire qu’il est l’inventeur de son destin universel.

Ce qui est troublant avec la division cellulaire c’est que de un on arrive deux. Alors que l’humain est deux pour faire un. La logique illogique, l’inverse de l’inverse, est une règle oubliée pourtant révélée par cette partie de la naissance de l’univers. C’est en somme les premiers pas du système pyramidal.

La culture de l’exemple est née dès la naissance de l’univers. La première division cellulaire en est une réplique et le texte de l’homme à l’image de Dieu la parabole.

[…. en construction ……]

Partie III

L’Economie en Partage

Comment faire vivre cette économie en Partage ?

L’atmosphère dans les ministères et organismes territoriaux est à la traque permanente de la moindre réussite d’entreprises inscrites dans ce process. Tous s’agitent sur tous les fronts, appuis sur tous les vecteurs et influx en leur pouvoir pour réussir ce tournant salvateur et créateur d’emplois et de richesses, même les chercheurs et décideurs du moment sont pris dans cette spirale de cette nouvelle forme de pensée entreprenariale. Le Prix nobel d’économie ne fait que renforcer cette action. Tout est en place pour réussir cette évolution « à la Française », devenue Européenne : L’économie en partage.

Pour avoir approchée ces acteurs de décisions de territoires, j’ai pu mesurer la différence entre la conceptualisation des principes de base et/ou innovant, les discours et leurs applications.

Pour réussir à tout prix, l’état met dans le circuit de l’ESS une enveloppe énorme qui doit bénéficier à la mise en place de structures répondants aux exigences initialement déterminées par les Ministères. Il aura fallu 30 ans de rencontres, de réunions, d’analyses, de réflexions pour trouver un intérêt à une économie destinée à favoriser l’humanité.

Mais entre la prise de conscience des émetteurs de réflexions et sa mise en application il y a un pont énorme : le poids de l’administratif français et européen. Les différences d’appréciations des hiérarchies territoriales troublent d’ors et déjà la transmission de l‘information initiale. Les oppositions de fait, qu’elles soient politique, administrative, organisationnelle ou humaine, agissent comme des dystonies de fonctionnements, bloquant la réalité, leurs mises au point et leur mise en applications. Ceci a pour conséquence de ralentir le système de la pensée économique logique globale et de rendre réfractaire à toute réforme tous ceux qui n’y seront pas préparés.

Une transition de cette taille, ne se réussit pas en un mandat, mais s’inscrit sur la durée. La réussite à tout prix nuit. Les directives et les directeurs deviennent moins regardant sur l’éthique et laissent rentrer le vers et le regardent grignoter la vertu, désolés de n’avoir d’autres choix tellement ils sont éloignés du pouvoir de l’économie réelle à qui on va demander de choisir son camp.

Partie IY

L’Economie partagée

Le concept Box RELAIS 800 s’inspire de la naissance de l’univers. C’est un outil de construction à une nouvelle forme d’économie. Elle est de l’ordre de la nuance, mais toute la théorie de Darwin tient à cette nuance là !

Peut-on obliger le monde à se sauver ?

Dauna Floguez